« La passion selon Saint Cyr »

26/02/2012 Bonjour à toutes et à tous,

Chantier caborne

Chantier caborne

A titre exceptionnel, j’ai l’honneur et le privilège d’accéder à la demande explicite d’une joyeuse bande de constructeurs-réparateurs-retapeurs multitâches de murs et cabornes dans la campagne environnante d’une jolie commune des Monts d’Or !

A savoir, inclure dans ma chronique des photos sur lesquelles on voit des gens 🙂

En général, c’est plutôt le contraire, les gens ne veulent pas être vus, donc j’évite sauf demande insistante comme ce fut le cas aujourd’hui 🙂

C’est donc sous le bon soleil de cet après midi, et après quelques désertions pour cause de grippe, que j’ai retrouvé cette équipe de passionnés qui conjuguent efficacité avec humilité et gentillesse au naturel.

Après avoir remis bottes et gants, nous avons échangé des infos en tout genre, de l’identification d’un plan retrouvé dans les archives, aux cabornes recensées sur le secteur, en passant par l’enneigement en montagne cette semaine ou les pratiques d’autrefois pour tirer plus de profit du lait de chèvre; tout en retrouvant l’usage des cisailles pour couper le lierre, de la truelle pour dégager la terre et de la massette pour ajuster les pierres du mur en construction.

Puis quand, vers 16:00, après l’effort et avant la reprise, arrive l’incontournable casse-croûte généreusement offert par l’un ou l’autre et qui permet de varier les plaisirs et même les talents culinaires !

Chantier caborne

Chantier caborne

Mais mon plus grand plaisir demeure sans doute ce moment privilégié de transmission de gestes, d’expériences et de savoirs partagés avec bienveillance sur le chantier.

Lorsque j’avais une quinzaine d’années, je partageais avec un même enthousiasme le travail rural de quelques anciens du village qui m’emmenaient à dos de mobylettes, zigzagant à travers vignes !

A l’époque des vendanges, j’avais même fini par détester les week-end qui déversaient dans les vignes une foule de bavards troublant notre complicité de la semaine…

En tous cas, le mardi, il n’y a que des oiseaux, des chevaux ou des groupes de randonneurs pour encourager notre labeur !

 

Bien à vous,

Isabelle