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« Le pire week-end de l’année »

14/06/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Le pire week-end de l'année - Crédit photo izart.fr
Le pire week-end de l’année – Crédit photo izart.fr

A l’entendre dire, ce fut le pire week-end de l’année qu’il vécut lors de sa précédente garde à la caserne, du vendredi au dimanche, dans la région parisienne.

A l’annonce d’un très gros orage sur la capitale, genre tropical à la description qu’il m’en a faite, il jugea plus prudent de gérer sa fenêtre avant de partir en intervention.

Effectivement, sur 50 demandes d’interventions liées au phénomène climatique, 4 uniquement purent être traitées, par manque de matériel et réduction d’effectif combinés.

Donc dans ces cas-là, il faut traiter par priorité et reconsidérer les appels des personnes qui téléphonent une deuxième fois pour une demande d’intervention.

D’abord, ils sont partis pour sécuriser le câble extérieur d’un magasin, arraché par l’orage et qui provoquait des arcs électriques sur le trottoir.

Ensuite, on les appelait pour la vitre d’un bâtiment qui menaçait de tomber sur la rue, suite à l’orage.

Un autre camion partit pour le pompage d’eau dans une salle d’hôpital inondée, située au sous-sol.

Il leur fallut quand même bloquer un camion pour intervenir dans le sous-sol de leur propre caserne qui baignait, elle aussi, dans l’eau.

Ensuite, s’ensuivit un gigantesque incendie dans un entrepôt de stockage alimentaire, textile, informatique, confection, cycle…

Bref, 8000 m² partirent en fumée et sans doute que tout le monde en entendit parler en France.

Le feu démarra le vendredi, et les tuyaux ne furent retirés que le dimanche soir, suite à d’autres départs de feu, une équipe revint même surveiller à nouveau le lundi.

Ils partirent ensuite pour un feu d’appartement, puis pour une fausse alerte, puis ensuite pour un feu d’église, paraît-il lui aussi très médiatisé.

Malheureusement, je n’ai pas suivi récemment l’actualité française.

La seule bonne nouvelle, c’est qu’il a pu dormir, lui, durant ses nuits de garde, plus de deux heures d’affilée cette fois-ci.

Pas comme certains de ses collègues qui, épuisés nerveusement et physiquement durant ce week-end de travail intense, en sont venus aux mains, avant que d’autres ne les séparent…

Bien à vous,

Isabelle