« Le vendredi c’est poulet rôti »

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29/07/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Le vendredi c’est poulet rôti !

Je crie ça comme si c’était une tradition… alors que pas du tout !

D’abord je me méfie des habitudes, et puis si des fois je sens qu’elles deviennent pesantes, je préfère m’en détacher.

On me signale dans l’oreillette qu’il n’y a que les cons qui ne changent pas, ça pourrait s’avérer vrai.

En fait, juste pour apprécier la capacité qu’on a de prendre de la distance, c’est positif de ne pas se sentir liée, dépendante.

Habitudes pesantes mais ô combien présentes parce qu’on a… toujours fait comme ça par exemple, c’est une bonne raison, hein !

Alors même sans plaisir, sans envie, sans appétit, sans amour, on continue.

Les habitudes ne sont-elles d’ailleurs pas souvent ancrées dans la vie comme une assurance contre l’imprévu, l’inconnu ?

Alors voilà, ce vendredi c’était poulet rôti… complètement improvisé et grand bien m’en a pris !

Les surprises, les imprévus, c’est un peu comme mettre du piment dans la vie, à dose modérée, c’est très agréable.

C’est donc pour ça que je les apprécie, soyons folles.

Tout comme de supporter l’attente sans aucune frustration, vous avez déjà testé ?

Le sentiment de détachement, celui qui fait se décrocher les chaînes de l’impatience, de l’immédiateté, de la dépendance, c’est en fait une grande aventure.

L’attente, le désir, le plaisir, n’ont-ils pas meilleure saveur lorsqu’ils sont complètement hors de contrôle ou de programmation ?

Car après tout, qu’est-ce qui est vraiment si important, si urgent, si indispensable dans la vie ?

Bon, ceci dit, lorsque des enfants ont été suffisamment rassurés quant à leurs capacités, qualités, aptitudes dans l’enfance, c’est toujours autant de temps de gagné pour bâtir leurs vies d’adultes.

Ainsi ne perdront-ils pas un temps précieux à compenser des manques, vaincre des peurs ou combler des vides pour grandir.

Mais l’histoire prouve aussi qu’on peut se remettre, se relever et réagir face aux aléas de la vie, tôt ou tard.

Vivre les choses en conscience, et non par habitude, prendre le temps de savourer, de choisir, oui, c’est un cadeau précieux que l’on s’offre.

Vous savez, ces petits riens qui font le monde et soudain vous enchantent l’espace d’une minute, une heure, un jour, une vie.

Bien à vous,

Isabelle

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