« Mon plaisir s’arrête là où… »

07/08/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Mon plaisir s’arrête là où… celui de l’autre vient l’entacher.

Je me suis demandée quand même si c’était pas un (mauvais) tour de mon ego.

C’est bien de déjà douter de soi en premier, ça aide à peaufiner son discernement.

Mais point trop n’en faut, et surtout pas que cela tourne à l’obsessionnel.

Lorsque les questions fusent en vous de façon récurrente et commencent à faire leur lit de sappe, STOPPPPPP !

Genre suis-je vraiment si mauvais·e, si nul·le, si inapte… voyant rouge, ALERTEEEEEE !

Aimer les choses, aimer les gens et se le dire, c’est le b.a.-ba de la communication.

Critiquer les choses, critiquer les gens et le répéter, c’est le b.a.-ba du harcèlement.

Ça commence par une réflexion personnelle désobligeante qui vous désolidarise du groupe dont vous faites partie, travail, école, association, loisirs…

Vous êtes pointé.e.s du doigt face à la communauté comme étant celle ou celui qui ne fait pas bien.

Cela vous pose question puisque vous avez été comme tout·e un·e chacun·e éduqué·e selon le sacro-saint principe judéo-chrétien du bien et du mal.

Deux cases à cocher, aucune autre alternative possible, c’est bien ou c’est mal, c’est bon ou c’est mauvais…

Mais vous allez y remédier de bon cœur, personne n’est parfait, n’est-ce pas ?

Sauf que, bing… la petite phrase coupante, bien rodée, a ressurgi, comme ça, en aparté, avec un jugement de valeur, comme par hasard.

Juste après un joli commentaire sur la soirée, qui vous a mis·e en confiance, stratégie parfaite.

Et fait baisser vos armes qui elles, sentaient tourner le truc depuis un moment.

Tiens, et si finalement cette personne te parlait avec bienveillance

Franchement, tu te fais des idées, ce sont de bonnes intentions, c’est pour ton bien, elle te vient en aide, ton ego blablabla…

J’ai repris alors mon monologue déjà amorcé dans un moment de doute précédent.

De critique en critique sans jamais placer un compliment, c’est l’escalade qui a fait déborder le vase…

Avouez qu’il existe quand même plus pédagogique pour communiquer.

Et là quand tu vois arriver la jolie phrase, presque de la complicité, t’es même prête à reconnaître tes erreurs, imaginaires pour le coup !

Tu pourrais même presque remercier l’autre de t’accorder un tant soit peu d’attention.

Ben non, désolée, je ne rentrerai pas dans ce jeu malsain que je connais trop bien.

D’abord, la situation n’ira pas en s’arrangeant, parce que ce n’est pas le but recherché par la personne qui en use.

Bien souvent, elle va jeter son dévolu, sciemment, ou pas, sur une personne posée, stable, confiante en elle.

Et commencer son travail de sape.

Pour en avoir déjà croisé un certain nombre sur mon chemin, je vous jure que les marqueurs sont au rouge dès suspicion d’entourage toxique.

Alors inutile de se justifier, une seule solution, couper court et de façon radicale.

C’est donc la décision que j’ai prise, non… que l’on m’a aidée à prendre, infinie gratitude ??

Et bravo à moi, je m’améliore, je me respecte, je me fais confiance… tiens je vais aller le chanter dans les bois !

Bien à vous,

Isabelle