« Pas touche au jardin »

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20/04/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Pas touche au jardin - Crédit photo izart.fr
Pas touche au jardin – Crédit photo izart.fr

Pas touche au jardin, c’est bien compris ? Je peux officiellement annoncer que non, on ne coupe rien !Même pas en rêve qu’on va couper le bananier.

Après m’être renseignée auprès de notre fournisseur officiel de pieds de bananiers, je peux officiellement annoncer que non, on ne coupe rien !

Même pas en rêve qu’on va couper le bananier soi-disant malade qui va soi-disant propager sa maladie ou ses hôtes à tout le jardin.

D’ailleurs, même à ce propos les avis des experts divergent, c’est peut-être aussi un champignon, dixit l’un de ceux qui n’ont sans doute jamais tenu un piochon de leur vie…

Dites donc, s’il fallait éliminer en Inde, devenu le pays le plus peuplé du monde très récemment, toutes les personnes malades parce qu’elles sont contagieuses…

Mais j’ai trouvé la bonne technique au jardin de l’épicerie, pour faire face au flot de commentaires aussi inutiles qu’incessants engendrés par mon activité.

Maintenant je prends très au sérieux leurs doléances et consigne chacune d’entre elles sur mon Google keep avec l’identité du dépositaire de l’avis.

J’ai l’impression qu’ils ont l’impression que je prends leurs déclarations très au sérieux… et ils me foutent la paix ensuite !

Pour celles et ceux que ça intéresse, le principe en permaculture pour soigner, si besoin est, c’est d’intervenir sur le terrain.

Donc on amende, on met des purins de plantes, on cherche les associations et on dialogue avec les arbres, les plantes, les végétaux de façon globale.

Comme il commence à faire très chaud, température ressentie 45° ce jour, je dis aux plantes et arbres dont je prends soin à différents endroits, Soyez fortes ! ou Soyez courageux !

Je leur donne de l’eau tous les deux jours, non je ne les inonde pas non plus, pour qu’ils apprennent aussi à résister à la secheresse.

Le bon moyen pour les pour garder l’humidité entre deux arrosages, c’est de pailler, enfin couvrir le sol à leurs pieds de feuilles, tontes et désherbages divers.

Tout est ainsi réutilisé, économie circulaire à l’exemple de la nature.

D’ailleurs, depuis que le jardin a pris une autre tournure, il nous le rend bien.

Les ananas, censés produire au bout de 2 à 3 ans nous offrent leurs fruits en moins de 8 mois, stupéfaction.

Le manguier dont les fruits n’arrivaient jamais à maturité voit ses branches ployer actuellement, sous le poids de lourdes mangues.

Bref, c’est le miracle de la nature qui opère et je suis une convaincue de longue date.

Tiens, en parlant de miracle, y’en a un autre qui s’est produit.

Désormais la vache ravageuse de jardin regarde, attachée à un piquet en face de l’entrée… ça a du causer dans le village !

Bien à vous,

Isabelle