« Passeport pour le fight »

Vous avez aimé :

24/01/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Ce soir-là, nous avons réussi à récupérer B. à l’aéroport de Kuala Lumpur après avoir passé, J. et moi, la journée à Penang.

Je vous avoue tout de suite que j’ai largement préféré le trajet aller sur l’île.

5:00 de car grand confort, toutes jambes étendues pour prolonger notre nuit écourtée à cause d’un départ matinal, c’était trop top.

Et puis zéro stress, pas comme le retour qui s’est fait en avion, le soir-même, et qui n’a pris qu’une heure pour rallier Kuala Lumpur…

Ah ben oui, parce que toutes les fois à l’aéroport il faut se taper l’enregistrement, la douane et l’attente avant l’embarquement.

Tout en luttant ensuite à trois contre le sommeil parce que le vol de Kuala Lumpur en direction de Chennai ne partait qu’à 6:30 du matin !

On a bien zoné dans le Terminal, en cherchant la meilleure position pour s’assoupir sur les tables des restaurants ou les sièges des salles d’attente…

Il existe aussi des box individuels à ciel ouvert, équipés d’un fauteuil et d’un bureau pour celles et ceux qui préfèrent un endroit plus cosy.

Mais c’est plus cher…

J’ai alors vu que B. tuait le temps en lisant un des deux bouquins tirés de sa valise, dont un précis de musculation.

Ce passeport pour le fight et autres sports de combat, ça doit être sa bible, lui qui maintenant retourne régulièrement s’entraîner en Thaïlande.

Ça ne l’empêche pas, ce gros dur au coeur tendre, de réclamer des massages à maman, comme quand il était petit 🙂

Profitant de sa présence pour une fois prolongée, je m’y plie alors avec plus ou moins de grâce selon ma disponibilité

Faut dire que nous multiplions les visites, mer, marché, parcs, restau, artisanat, curiosités locales, expositions… défilent à un rythme plutôt soutenu.

Tiens d’ailleurs les madames du ménage multiplient, elles aussi, leurs passages dans notre nouveau logement à Auroville.

Elles redoublent d’amabilité et aussi de questions concernant mes kids, leurs âges, s’ils parlent tamil, s’ils sont mariés bla bla bla…

Et ça met encore plus d’ambiance car il faut une traductrice ou un traducteur pour B. dont les oreilles ne se sont pas encore faites à l’accent local 🙂

Bien à vous,

Isabelle