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« Révisions de vacances obligent »

12/07/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Révisions de vacances obligent, j’ai vu que j’avais pris du retard dans la rédaction de mes Petites chroniques…

Ben oui, au hasard de mes relectures, il apparaît que je vous avais promis une suite en… Avril 2017 !

Mais vaut mieux tard que jamais, certes, je tiens donc ma promesse 🙂

L’autre chemin pour aller à l’école était parallèle au premier et bordé également de petites maisons individuelles.

Dans le jardin de l’une de celles-ci, il y avait un perroquet en cage, accroché à un immense palmier.

Il symbolisait à lui seul sans doute tout l’exotisme de nos rêves d’enfants !

En cette fin d’année scolaire, je me souviens aussi de la kermesse très animée dans la cour de l’école.

Ayant effectué le tirage des numéros du loto, on m’avait offert un litre de sirop de citron que je ramenais fièrement à la maison.

Ben oui, à l’époque, à part parfois du sirop de grenadine ou de l’Antésite, il n’y avait que de l’eau sur table !

Et encore je ne vous raconte pas le goût de celle-ci dans les gourdes en plastique chauffées au soleil…

Les rares fois où j’ai savouré du sirop de fraises c’étaient dans les belles villas de certaines camarades de classe.

Nous, nous étions à présent 6 à loger dans le F4 du petit HLM en région grenobloise.

En effet, le 4 ème enfant de la famille était né juste quelques mois après notre installation.

Et les courses tous les samedis au Genty-Cathiard local n’étaient pas de trop pour nous alimenter, avec de plus le marché.

En période de vacances, nous y accompagnions notre mère, j’ai encore le parfum en tête des stands de denrées italiennes.

Et oui, les premiers migrants de la région avaient commencé à construire des villas et faire commerce.

Le quartier, on en connaissait presque tout·te·s les habitant·e·s.

Nous en avions tant de fois fait le tour avec notre mère durant l’été, puis l’automne venu, derrière la poussette.

Entre le rituel couscous chez nous – on se demande – et les pâtes chez nos voisins italiens, nous étions à bonne école de la République.

Reste à ajouter au tableau local les yougoslaves qui nous invitaient à prendre le café le dimanche.

Ainsi que les chiliens qui nous rassemblaient autour de grands barbecues 😉

Certes, l’environnement nous prédisposait déjà à côtoyer bien d’autres cultures !

Isabelle