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« Méthode simple pour être écouté.e »

11/07/2019 Bonjour à toutes et à tous,

C’est en assistant à une réunion publique que j’ai eu le déclic.

Parce que les officiels se plaignaient du très faible taux de participation de la population à cette manifestation.

En fait, ils devaient représenter la plus grosse tranche de personnes présentes dans la salle…

Et là soudain je me suis souvenue de la conférence à laquelle j’avais assisté en ligne.

Oui, la méthode simple pour être écouté.e c’est… d’écouter !

Ces mêmes gens qui se plaignent de n’avoir aucun public ont-elles un peu d’écoute pour les autres ?

Comment voulez-vous mobiliser vos concitoyen.ne·s lorsqu’elles et eux-même se sentent ignoré·e·s, ça me paraît soudain si évident…

J’en veux pour preuve que dans les villages qui évoluent, les élu·e·s s’impliquent dans des actions porteuses d’espoir et de résistance associées.

De nouvelles têtes émergent, des maires portent haut les couleurs de leurs villages pour lutter contre le dépeuplement.

Ils mettent en priorité leurs actions pour sauvegarder les services publics, se regroupent pour protester contre l’isolement administratif.

Des petites communes viennent à fusionner, et c’est là la seule issue pour continuer d’exister.

J’avais vu cela il y a déjà fort longtemps en Allemagne et en Italie, où les regroupements de communes évitent la désertification.

En outre, là aussi, une pensée collective plutôt qu’individuelle, une mutualisation sont indispensables pour continuer d’avancer.

C’est bien alors la question qui me taraudait dans cette région où fleurissent tant de sigles.

Entre Parc Naturel Régional, Natura 2000, Espaces Naturels Sensibles, Conservatoire d’Espaces Naturels, Géoparc… j’avoue en perdre mon latin !

Comment œuvrer sans doublon même si les actrices et acteurs affirment que ce dense maillage renforce leurs actions ?

N’est-ce pas un gaspillage d’énergies, de moyens et d’hommes à l’image de notre pays aux 34 968 communes recensées en 2019 ?

Comment enfin stopper l’hémorragie de tout ce qui disparaît autour de nous sans une économie de ces mêmes ressources ?

Bien à vous,

Isabelle