« Si ça m’aurait dérangé »

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05/08/2019 Bonjour à toutes et à tous,

« De toutes façons si ça m’aurait dérangé j’te l’aurai dit« .

Ça discute fort sous ma fenêtre tandis que les pompiers garent le VSAV.

J’entends des bribes de conversation, le docteur qui ne se déplace pas, les gendarmes déjà venus la veille et repartis bredouille.

Non assistance à personne en danger… aussi, et je me dis, tiens un peu d’humanité dans ce monde de brutes ?

« – Sors de là-devant, laisse faire les pompiers…
– Je m’en fous c’est pas quelqu’un de ma famille, je regarde si je veux !
– Dis pas ça, hein, ça pourrait aussi t’arriver 🙁
– C’est pas de ma faute si elle regarde pas où elle met les pieds…
– Tu vas voir si c’est toi qui tombes un jour ! »

Heu… faut trop en demander quand même, la conversation ne vole pas haut.

Ça me rappelle étrangement la réflexion d’un collègue de travail intervenu dans un village proche d’où j’habitais jadis.

Un forain avait malheureusement tué un bébé de sa communauté en manœuvrant un camion.

Et la réflexion que m’avait faite ce pompier (!) avait été heureusement qu’on ne le connaissait pas, c’était pas un enfant du village…

Même niveau intellectuel de réflexion sans doute là aussi.

Héritage alcoolique ici ou consanguinité endogamie ailleurs, même dégâts 🙁

C’est un ancien voisin croisé fortuitement qui m’a glissé ce mot alors qu’il s’inquiétait de l’ambiance locale, l’ayant lui-même désertée.

Mais bon, voilà ma mauvaise pensée du jour qui se pointe et je laisse aussi s’exprimer ce constat.

A l’opposé de leurs ancêtres cueilleurs/ramasseurs, une concentration massive de chasseurs/buveurs nuit gravement à la santé.

Bien à vous,

Isabelle