« Un bilan de compétences vieux de 10 ans »

10/03/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Que reste-t-il d’un bilan de compétences vieux de 10 ans ?

Rien, ou plutôt si, un grand… éclat de rire !

Je me souviens de ce fameux bilan de compétences que j’étais la première à avoir demandé au boulot, en pleine crise professionnelle.

Fallait que j’en sorte vite, sinon je sentais que j’allais y laisser ma peau, et ce fut moins une.

La boîte était passée par une société privée pour ce bilan qui entrait dans le cadre du Droit Individuel à la Formation.

Et ça lui avait coûté tellement cher que les demandes suivantes des collègues furent toutes refusées…

Je voulais me recycler – décidément c’est une obsession qui date – mais où, et dans quoi ?

J’en avais trop dans les doigts, trop dans les mains, trop dans la tête aussi…

Trop de cordes à votre arc, résuma la conseillère, en conclusion du bilan, incapable de faire une synthèse de toutes mes expériences acquises.

Et encore moins de m’orienter vers une reconversion professionnelle…

En vrac et dans le désordre, j’étais donc praticienne diplômée de shiatsu traditionnel, formée en médecine chinoise, fleuriste confirmée, ikebaniste avancée.

Mais aussi spécialisée en chantiers de pierres sèches et maçonnées à la chaux, spécialisée en plantes sauvages comestibles.

Dans un autre registre, j’avais obtenu la certification de formations en ligne via des MOOC Journalisme en montages de vidéos, réseaux sociaux, storytelling et écriture pour le Web.

Par le même biais, j’avais également validé une formation en habitats partagés et une autre en permaculture.

Et initialement j’avais suivi, en partie seulement, un cursus scolaire d’arts plastiques.

Avant de pratiquer par la suite, une décennie d’animation auprès d’enfants dans des centres de vacances.

Bon, je passe la case factrice, no comment.

Bon, what else ?

Ah oui, couture, tricot, crochet, cuisine… qui toutes et tous auraient pu m’assurer des débouchés, à travers des workshops, par exemple.

Mais que voulez-vous, j’étais une fois de plus trop en avance sur mon temps

Jadis c’était un handicap, depuis ce sont devenus des atouts.

Alors non, je n’ouvrirais jamais une crêperie et encore moins un restaurant, à la limite, le salon de thé/fleuriste, ça aurait pu.

Par contre, les vidéos alimentent toujours ma chaîne YouTube et les storytelling mon blog, good job !

Bien à vous,

Isabelle