« Un grand couteau à la main »

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02/11/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Un grand couteau à la main - Crédit photo izart.fr
Un grand couteau à la main – Crédit photo izart.fr

Lorsqu’un serveur s’est pointé sur la pas de la chambre, un grand couteau à la main, son apparition m’a paru pour le moins étrange.

Je dois préciser que nous étions le soir d’Halloween, alors ça aurait pu être, au mieux, une mise scène de circonstance.

Mais le couteau n’était pas factice pas plus que sa lame, d’une belle longueur, qui brillait dans la pénombre.

Bon, je vous rassure de suite, il ne venait pas pour commettre un meurtre en direct, ni même pour le simuler.

Après avoir quelque peu attendu, il a fini par se servir du couteau avant de repartir tranquillement avec.

La vérité est que nous nous étions retrouvés bien embêtés dans la chambre d’hôtel, avec nos trois noix de coco prêtes à boire, mais sans accessoire pour les ouvrir…

Notre amie s’était adressée à un employé, mais une fois descendue dans la salle à manger, ce dernier avait refusé de la laisser repartir avec le couteau.

Mesure de précaution, paraît-il tout à fait classique en Inde, nous dit notre amie, alors que je ne comprenais toujours pas pourquoi.

Elle nous expliqua que ceci était appliqué en prévention de meurtres ou de suicides dans les chambres d’hôtels.

L’employé est donc arrivé dans la chambre, son grand couteau de cuisine à la main pour procéder à l’ouverture des noix de coco !

Comme je n’avais pas été prévenue de la manœuvre, j’avoue que l’effet de surprise fut total.

Mais bien plus populaire qu’Halloween, dans les rues, sur les voitures et les façades des maisons flotte encore le drapeau Kannada, emblématique de la région du Karnataka.

J’ai même vu certaines personnes se maquiller le visage en rouge et jaune !

En effet, Mysore Dasara, un festival très populaire qui dure dix jours et s’est terminé très récemment, continue de parer de lumière toutes les rues et les vitrines de la ville.

Dans ce pays multiculturel qu’est l’Inde, sachant que Noël va prendre la relève sous peu, à quoi bon tout démonter jusqu’à la prochaine fête ?

Bien à vous,

Isabelle