« Une caresse d’arbre »

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15/08/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Une caresse d'arbre - Crédit photo izart.fr
Une caresse d’arbre – Crédit photo izart.fr

A toutes les grincheuses et les grincheux de la terre, dieu sait s’ils abondent en ce moment ; la lune peut-être, essayez une caresse d’arbre.

Je l’avais oubliée celle-là avant qu’elle ne se rappelle à moi, ce matin justement.

La première fois que je l’avais croisée sur mon chemin, j’étais très absorbée par mes pensées.

Comme je n’avais pas pris garde de baisser la tête, mon réflexe fut de vouloir l’éviter au dernier moment.

Mais au lieu de cela, j’ai arrêté mon geste et pris le balayage des feuilles du grand neem comme une caresse.

L’effet a été magique.

Prendre une caresse d’arbre c’est léger et bienveillant, c’est chaleureux et convivial.

Soudain je repensais aux feuilles des papayers que les gens cassaient au magasin parce qu’elles les gênaient au passage.

A chaque fois que je les voyais faire, je mefforçais de leur conseiller de les écarter de la main, comme pour communiquer avec elles en douceur.

Maintenant que j’y pense, les feuilles de papayer sont larges et enveloppantes, ça ferait une sacrée caresse !

Ce matin donc, je suis arrivée jusqu’au grand neem et à mon passage, ses feuilles ont déposé leur longue caresse sur mes cheveux, du pur bonheur.

Dorénavant, je vous invite à tester cela dans vos balades en forêt ou auprès des arbres que vous croisez dans vos parcs et jardins.

Ne baissez plus la tête, non, faites attention à vos yeux quand même, et laissez la végétation vous balayer le crâne.

Je vous assure que c’est une sensation nouvelle, exquise qui vous reconnecte immédiatement avec la nature par l’intermédiaire de l’arbre.

Bon, moi je vous dis tout de suite que je n’ai que très rarement serré un arbre dans mes bras, c’est pas mon truc.

Par contre, la caresse d’arbre me parle bien davantage, à vous d’essayer.

Et puisqu’on parle de nature, en cette journée d’Independance Day, j’ai remarqué un petit quelque détail qui m’a bien faite sourire.

Dans une coupe avaient été déposées des offrandes de fleurs, non pas aux couleurs de l’Inde, safran, blanc et vert mais d’un beau bleu, blanc, rouge !

Une fantaisie bien originale qui n’était à coup sûr, que le fruit du hasard.

Bien à vous,

Isabelle