« Une valeur refuge en temps de crise »

02/03/2014 Bonjour à toutes et à tous,

Ligne Sathonay-Trévoux

Ligne Sathonay-Trévoux

12.2 millions d’euros en 2013, la meilleure collecte depuis près de 20 ans…

Et oui, valeur refuge en temps de crise, le patrimoine prend de l’importance.

Une population en quête de ses racines, est prête à donner pour le préserver.

Générateur d’emplois, fournisseur de revenus, et développeur social, le mécénat populaire s’impose de plus en plus comme une alternative aux caisses de plus en plus vides de l’état, pour sauvegarder le patrimoine et la culture.

Les chiffres que publie la Fondation du Patrimoine sont éloquents.

Malheureusement, partout autour de nous, on ne peut que constater à quelle vitesse le patrimoine, qu’il soit bâti, culturel, industriel ou autre se dégrade ou disparaît dans l’indifférence générale…

Ainsi, alors que le réseau routier est saturé quasiment de partout dans la région lyonnaise, rive gauche de la Saône, à hauteur de Rochetaillée (69), sur la ligne de chemin de fer Sathonay – Trévoux, maintenant désaffectée, poussent les ronces et les herbes folles.

Château de Rochetaillée

Château de Rochetaillée

Et l’on peut imaginer aussi les bateaux à vapeur, qui, autrefois remontant la Saône de Lyon jusqu’à Chalon, assuraient le transport fluvial depuis le Quai serin à Vaise, offrant en 1835 trois voyages quotidiens au départ de chacune de ces villes.

Et à l’époque, on peut tout aussi descendre à Avignon en empruntant le Rhône, et rejoindre également l’Italie et l’Espagne.

Les commerces de bois et de pierres qui, jalonnent la Saône, affrètent alors, aussi, de nombreuses embarcations pour le transport de leurs matériaux, forêts et carrières étant exploités au pied de la rivière.

Aujourd’hui, plus rien ne porte trace du patrimoine fluvial, tombé en désuétude depuis, si ce ne sont quelques bateaux croisant cygnes et canards au hasard de leurs voyages.

Mais le réchauffement climatique et la raréfaction du pétrole font sérieusement envisager le retour des grands voiliers pour les transports maritimes.

Alors bientôt leur retour sur les fleuves et rivières de France pour redécouvrir le patrimoine ?

Bien à vous,

Isabelle