« Vive les ouvrages féminins »

27/01/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Vive les ouvrages féminins - Crédit photo izart.fr

Vive les ouvrages féminins – Crédit photo izart.fr

Vive les ouvrages féminins !

En fait, quand j’ai proposé aux ami-e-s une après-midi tricotage-papotage, je ne pensais pas que ce nouveau concept aurait tant de succès 🙂

Entre celles à qui cela a donné envie de re-tricoter, comme au bon vieux temps du magazine 100 Idées, dont nous étions toutes dingues…

Et celles qui nous encouragerons par la pensée, retenues par une joyeuse réunion de famille

Ou encore celles qui ont promis de passer nous faire un coucou, entre deux rendez-vous…

Les autres, comme moi, ont couru acheter pelotes de laine, voire aiguilles, pendant les soldes !

Car le mot d’ordre est lancé, on va tricoter ensemble le Pussyhat, tellement en vogue ces derniers temps 🙂

Et comme j’ai fouillé un peu dans la foultitude d’ouvrages féminins, voilà que la créativite m’a reprise !

Oui, la créativite, envie irrépressible de créer, c’est tout moi ça 🙂

Non, vous n’en trouverez nulle part la définition je viens de l’inventer 🙂

Et voilà comment j’ai mis de côté un magnifique modèle de veste orientale au crochet, à motifs jacquards…

Mais si vous saviez comme ça fait du bien aux mains et à l’esprit de créer de concert !

Allez, je crois qu’on va répéter l’expérience, car quoi de plus simple et joyeux que de se retrouver pour papoter, les mains plongées dans la création ?

On peut même imaginer se donner rendez-vous dans un joli pré, ou une clairière, au bord de l’eau, ou dans le jardin de l’un-e ou de l’autre !

L’idéal pour moi qui ne suis pas vraiment une adepte de la pétanque 🙁

En tous cas, ça me fait plaisir de voir que tout cet héritage culturel est à nouveau valorisé.

Surtout lorsqu’on peut y associer la notion de bien-être et de bienfait que cela engendre.

Bon, il est intéressant de lire aussi dans ces recherches, l’influence des Clubs de femmes et ouvrages de dames à l’époque de la Révolution française.

« Le signe emblématique de cette misogynie révolutionnaire est la fermeture des clubs de femmes par les Jacobins en octobre 1793. Les débuts de la Révolution avaient vu fleurir en nombre, sous le nom de « dames citoyennes » ou d’ « amazones nationales », des sociétés qui étaient à la fois des ouvroirs, des clubs de lecture où on commentait et récitait les droits de l’homme, et où on fera plus tard de la charpie pour les bataillons. »

Mais plus près de nous dans le temps, impossible de ne pas nommer les Hombres Tejedores.

Ce collectif d’hommes tricote dans des lieux publics pour lutter contre le sexisme au Chili, génial non ?

Psst les ami-e-s ! Ça vous dirait d’aller tricoter au musée un de ces quatre ?

Bien à vous,

Isabelle