« Voir Bodhgaya et dormir »

22/03/2018 Bonjour à toutes et à tous,

Fighting ! Fighting ! s’exclama le chauffeur avec une moue dépitée…

L’arrivée à Bodhgaya commençait plutôt mal.

Car au milieu d’un attroupement qui barrait la route, j’eus le temps de distinguer une femme à terre.

Avec des policiers autour qui s’agitaient dans tous les sens 🙁

Ensuite, ce fut une déviation qui empêcha notre véhicule de prendre le chemin habituel pour rejoindre la guesthouse.

Quelques renseignements pris auprès de rickshaw pour trouver un itinéraire bis s’avérèrent infructueux.

Ce fut finalement notre hôte lui-même qui arriva à moto pour nous tirer d’affaire 😉

Mais un oeil rapide jeté sur notre véhicule, une fois arrivée à bon port, confirma mes doutes.

Et… les gestes des chauffeurs de rickshaw peu avant.

Nous avions bien roulé avec un pneu crevé.

Depuis combien de temps ? Dieu seul le sait…

Mais nous avions remarqué, à l’intérieur de la voiture, qu’un bruit suspect nous accompagnait depuis un moment 🙁

Toujours est-il qu’en arrivant à Bodhgaya, nous espérions enfin, avec M., vivre ici le miracle de la guérison 🙂

Ben oui, la ville où  Siddhartha Gautama a atteint l’état de Bouddha.

Celle qui attire les bouddhistes du monde entier, japonais, bhoutanais, vietnamiens, tibétains, birmans, thaïlandais, chinois… quand même !

Dans la guesthouse, séjournait un moine brésilien venu méditer et étudier.

Il connaissait Paris, Marseille, Bordeaux et même un certain Plum Village ?

La traduction française de Village des Pruniers sera plus parlante pour les adeptes de bouddhisme 🙂

Mais pour l’heure, et après une matinée passée autour du temple, j’étais à nouveau clouée au lit, gagnée par une immense fatigue.

A deux doigts de céder même à une sérieuse cure d’antibiotiques malgré ma réticence pour ce genre de réflexe.

J’en venais presque à douter des capacités de mon corps à récupérer.

J’ai tout de même fait confiance à mon instinct qui m’a plongée une journée puis une nuit entière dans un profond sommeil.

Voir Bodhgaya et dormir, tel aurait pu être le titre de cette Petite chronique…

Bien à vous,

Isabelle