« Dans la nuit de la forêt tropicale »

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31/03/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Dans la nuit de la forêt tropicale - Crédit photo B.F.
Dans la nuit de la forêt tropicale – Crédit photo B.F.

Tandis qu’un est en rade quelque part entre deux îles, l’autre fait un safari photo tout seul, dans la nuit de la forêt tropicale…

Faites des gosses, selon l’expression consacrée, et je vous assure qu’à tout âge vous vous ferez aussi du souci !

En ce qui concerne le premier, une mauvaise nouvelle l’attendait à la station de bus, alors qu’il devait quitter Singapour pour rejoindre Penang, en Malaisie.

Non, aucun mail ne lui était parvenu, comme aux autres passagers, pour l’informer que le départ avait été… avancé d’une heure.

Il disposait donc à présent une paire d’heures devant lui avant le prochain bus, et il lui faudrait s’occuper d’ici-là.

Pendant ce temps, un autre de mes kids envoyait une photo assez inquiètante, à mon goût.

Comme à son habitude, il explorait seul, à la lueur d’une lampe torche, la forêt tropicale quelque part sur l’île du Costa Rica.

Traquer les serpents, les araignées, et les iguanes de nuit, même rien que pour faire de beaux clichés, c’est pas trop ma tasse de thé.

Je préfère qu’il m’envoie des vidéos prises avec son drone de la plage en queue de baleine, ça me donne moins de sueurs froides.

Ah oui… le drone, il a bien failli partir sans, et à un jour près, ça aurait pu déclencher une situation de crise intrafamiliale.

Imaginez que juste avant de partir en voyage, il avait donc concédé à prêter son drone pour des besoins professionnels de tournage de vidéo.

Maintenant qu’on a évité le pire, je peux en parler !

Le truc, c’est que l’utilisateur amateur ; qui n’était, sur ce shooting, pas le frère, ouf ; ne maîtrisait pas totalement l’appareil.

Ce dernier finit donc subitement sa course… dans les branches d’un arbre, no comment.

Heureusement, ils purent d’une part récupérer l’engin, certes défectueux, mais bon…

D’autre part, le remplacement de l’appareil fut effectué dans les temps, non sans rebondissements.

Conformément aux prévisions, la veille du départ, il glissait, in extremis, le drone dans ses valises…

Sinon, il m’avait annoncé que ce serait la guerre froide entre eux, et ça peut se comprendre.

Bref, on a évité le pire, et je me suis bien gardée de m’en mêler, tout en priant pour que ça s’arrange…

Certes, sur place il n’a pas encore trouvé de solution pour gérer les mémoires pleines du drone et du téléphone pour cause de wifi défaillante, mais bon… là c’est son problème !

Bien à vous,

Isabelle