« Des patates pour les cochons »

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30/01/2024 Bonjour à toutes et à tous,

Des patates pour les cochons - Crédit photo izart.fr
Des patates pour les cochons – Crédit photo izart.fr

On dit des pommes de terre pour les humains et des patates pour les cochons, nous reprenait toujours ma mère.

J’ai jamais compris pourquoi elle faisait une fixation là-dessus, elle, une fille de la campagne, de paysans même.

Peut-être que la maîtresse avait expliqué à ses élèves, en classe, que dire des pommes de terre c’était plus raffiné que dire des patates ?

Bon, en tous cas, en anglais y’a pas cinquante mots pour parler de ces tubercules, on dit potatoes, y’a pas lieu de tergiverser.

A part ça, j’ai vu comment en France le lobby agroalimentaire et l’industrie phytosanitaire ont tourné en ridicule les paysans menés par le syndicat FNSEA.

Il ne faut pas confondre ceux ne visant que le profit, le rendement et la culture intensive via de grosses exploitations avec ceux qui respectent le vivant et produisent des aliments sains pour la santé.

Ben oui, le combo gagnant avec pesticides, engrais, désherbants et autres fongicides n’aura jamais fait qu’accroître le nombre des cancers et tuer la terre.

On a bien vu aussi qu’il y a deux poids deux mesures en matière d’ordre public en France.

La destruction de denrées alimentaires, les camions renversés et leur marchandise détruite, les dégradations de bâtiments et lieux publics se sont déroulés sans encombres.

Et le tout sans l’intervention des forces de l’ordre.

Attendez-vous, chères agricultrices et agriculteurs, à ce que, dans les mois qui viennent, un boycott de tous les produits Made In France, se généralise en Europe et au-delà…

J’ai vu qu’à certains péages on offrait même un verre de vin rosé aux quelques rares conducteurs présents sur les autoroutes malgré les barrages.

C’est pas comme si la consommation d’alcool était interdite sur la chaussée, de même que l’alcool au volant.

Mais pour ces gens-là qui sont totalement hors-la-loi, point de répression, bien au contraire, zéro inquiétude.

Laissez-les s’exprimer, a dit un certain homme politique, lui-même empêtré dans le collimateur de la justice.

Bref, laissez plutôt la terre à celles et ceux qui la respectent et non l’exploitent, à celles et ceux qui ne sont pas arrosés de subventions pour polluer davantage.

Là est bien le réel enjeu pour ne pas nuire au vivant, tout en produisant de la nourriture qui sera profitable à la santé de la terre, des consommatrices et des consommateurs.

Bien à vous,

Isabelle