« Fête des voisins à l’indienne »

29/08/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Tout le monde était là pour cette première édition de la Fête des Voisins à l’indienne.

Tout le monde c’est à dire 2 personnes originaires du Chili, 2 autres d’Iran, 3 de France et 5 d’Inde Nord et Sud.

Voilà, on avait improvisé avec Y. pariant sur le soleil alors qu’il se mettait à pleuvoir et confinées alors que le soleil brillait au dehors !

Mais finalement, tout fut parfait comme d’habitude, et à 12:33 je donnais le signal de départ pour manger tant mon appétit était grand.

Non, tout le monde n’était pas encore arrivé mais l’auberge indienne, pour qui ne connaît pas, est pire que l’auberge espagnole.

C’est chaud, c’est bon, c’est sur la table, prends ton assiette, tes couverts, ta serviette éventuellement et sers-toi !

Nous avions ainsi le choix entre un plat de haricots rouges comme dans le Nord, 3 recettes de riz, un dal, des feuilles de chaya farcies, des beignets de courge…

Ajoutez à cela les amuse-gueules, entrées, fromage et dessert, nous étions vraiment gâtés.

Bon d’accord, entrée, fromage et dessert ne font pas partie du repas à l’indienne, mais le mélange des traditions a fait son œuvre.

Et de l’eau fraîche en boisson uniquement, pas de soda ni de sirop, et encore moins d’alcool.

Nous avons bien mangé et bien ri avec B. qui a joué au présentateur improvisé.

Avec humour, il retraça les 8 résidences et 6 volontariats différents auxquels Y. s’était adonnée depuis un an, à moins que ce ne soit le contraire…

Ansi vont et viennent les personnes qui gravitent autour d’Auroville, guests, volunteers, newcomers, auroviliennes et auroviliens.

Nous avons ainsi échangé à propos de notre parcours, nos expériences de travail, lieux de domiciles, nos pays et leurs conditions de vie.

Cest tellement agréable d’élargir son réseau de relations et même déjà rien que de se saluer en se croisant tout en mettant un nom sur un visage

Oui, l’inspiration pour proposer cet événement m’est venue suite au décès de mon ami H.

Ne pas vivre dans l’indifférence, et surtout ne plus jamais revivre un tel drame, aimons-nous, c’est d’une simplicité…

Bien à vous,

Isabelle