« Impossible d’oublier le sourire de la Mère »

21/11/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Vous avez aimé :

Elle est là, accrochée au mur de la cuisine et m’offre son sourire chaque fois que je passe devant son portrait.

Impossible d’oublier le sourire de la Mère.

Ce samedi-là, nous voilà donc partis à trois sur la moto pour la méditation.

Mais même en slalomant à travers piétons, voitures, rickshaws, tracteurs, camions, vaches et chiens, impossible de rattraper le retard.

L’intuition de nous faire refouler à l’entrée du Matrimandir se profile de plus en plus…

Malgré tout, quelques personnes encore attendent à l’entrée, et nous rejoignons vite les autres retardataires.

Le bus est prêt pour nous conduire sans attendre au pied du bâtiment où nous accueille un des anciens d’Auroville.

Sa voix est trop faible et lointaine pour que j’entende les détails de son allocution de bienvenue, dommage…

Commence alors la séance de méditation autour de la sphère de cristal où chacun·e à pris place.

Après que nous ayons bien sûr enfilé les rituelles chaussettes pour ne pas salir la moquette blanche et immaculée de la rampe d’accès à la salle.

Tout le monde s’accorde à penser que la méditation a duré plus longtemps que la précédente.

Ce que je n’ai pas entendu, c’est que ce jour est le 45ème anniversaire de la mort de la Mère.

Cela doit expliquer sa durée exceptionnelle.

Curieuse coïncidence que nous ignorions…

Ce que j’ignorais également, c’est que ce même jour nous allions changer de quartier et quitter définitivement la maison.

Notre nouveau havre de paix est un très grand appartement en duplex

Une famille d’architectes proches de la communauté aurovillienne a entièrement agencé et meublé ce logement.

Autre synchronicité, jadis affecté à l’Ashram de Sri Aurobindo, dans ce lieu étaient dispensés les enseignements de très hautes personnalités de la communauté d’Auroville.

Avec la capacité d’accueillir une centaine de personnes, il a également servi de centre de méditation.

Une incroyable énergie règne dans ce logement, peut-être est-elle peut-être liée à ça ?

Et que je sois réveillée un peu avant 6:00 tous les matins aussi !

Bref, une nouvelle vie commence au vingtième jour de mon séjour indien après une tentative de cohabitation avortée.

Perchée au troisième étage de l’immeuble, j’ai à nouveau la tête dans les nuages et une grande chambre à ma disposition avec salle de bain privative.

Certes, il m’en coûte de quitter l’ancien quartier, mes voisines et mes habitudes dans la maison laissée à disposition des colocataires.

Mais je reste positive en quittant une situation conflictuelle et stérile engendrée par des problèmes que je ne souhaite pas gérer pour autrui, c’est dit.

Problèmes, en l’occurrence, que seule une thérapie serait en mesure de régler.

Je rends hommage ici une fois de plus à l’énergie positive de la mère dans ma vie.

Bien à vous,

Isabelle