« L’avenir nous tourmente »

27/11/2016 Bonjour à toutes et à tous,

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L’avenir nous tourmente – Crédit photo izart.fr

« L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour ça que le présent nous échappe »

Ainsi parlait Gustave Flaubert, dans la petite phrase extraite de mon bloc de citations quotidiennes.

J’ai définitivement adopté l’idée que mes journées seraient colorées par ce message du matin 😉

Et pourquoi pas d’abord ?

Bon alors ce jour-là, j’avais attaqué de bonne heure avec le moment présent bien ancré en tête 🙂

Pour me retrouver en bas du village, dans la longue file de voitures bloquées au premier feu de mon trajet, ça commençait plutôt mal…

Et pris mon mal en patience, ainsi que mon téléphone, pour anticiper et m’excuser de mon retard à la professionnelle qui allait m’attendre.

Mais quand j’ai encore cru pouvoir ne pas trop arriver à la bourre à mon rendez-vous, un énorme panneau jaune barrait la voie empruntée habituellement.

ROUTE BARREE comme son nom l’indique 🙁

J’ai donc pris la direction des monts, à travers de jolis tapis de feuilles rousses bordant la route.

C’est à ce moment-là que mon téléphone a retenti, car le rendez-vous suivant était déjà en salle d’attente

Je suis arrivée trois minutes après, pour… fixer une nouvelle date.

Dans quinze jours, damned, et rien avant 🙁

Dans ma tête, vite fait, j’ai pensé, aujourd’hui, je suis VRAIMENT dans le moment présent, merci Flaubert 🙂

Ensuite, pour me rendre au deuxième rendez-vous de la matinée, je me suis retrouvée dans une station de métro.

Et c’est là que j’ai tendu l’oreille, attirée par les notes d’un accordéon qui jouait en sourdine.

Ah, oui, c’était bien ça le message, ne pas me laisser gagner par le stress mais plutôt la musique 🙂

J’ai préparé mes pièces, oui je donne toujours aux musiciens, et embarqué dans la rame avec l’accordéoniste.

Trois minutes plus tard, je me dirigeais vers le grand bâtiment où l’accueil se résume à un sas avec portique.

Et fouille des poches et des sacs par plein de personnel en uniforme.

Soudain, alord que la porte de l’ascenseur s’ouvrait, mon regard a croisé un visage connu, bigre !

Effet et coïncidence étranges.

Mais dans la salle d’attente m’attendait un autre spectacle

A suivre… dans la prochaine Petite chronique 😉

Bien à vous,

Isabelle