« Le bon côté du coronavirus »

21/01/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Le bon côté du coronavirus, il est minuscule mais il me remplit de joie à chaque fois.

Moi qui voue une sainte horreur à la bise ; vous vous rappelez de mon aversion pour la chose, alors là je me lache.

Ben oui, à chaque fois que je retrouve quelqu’un·e que j’aime ou avec qui je partage quelque chose d’intense.

Alors spontanément je lui ouvre mes bras pour échanger une chaleureuse étreinte pleine d’affection ?

Là, c’est du lourd, c’est du vécu, c’est spontané et plein de sens !

J’aime tellement mieux serrer dans mes bras les gens avec lesquels j’ai une affinité, plutôt que d’esquiver une bise baveuse non sollicitée.

Et si nous le faisons à Auroville entre ami·e·s et et encore seulement lors de départs ou d’arrivées, en France c’est moins habituel.

Ça doit être certainement mon côté germanique qui ressort (d’où ?) pour préférer l’accolade à la bise intrusive.

En fait, ça passe vachement bien auprès des gens avec lesquels vous n’échangeriez sans doute pas une banale bise après une discussion connectée.

Mais par contre, quand le courant est bien passé et que vous vous quittez pour vous revoir dans un an peut-être, un big hug est de circonstance.

Comme lorsque j’ai quitté Le Bistrot du Trolley, mon sac bien garni sous le bras, après avoir pris congé de Romain, le chef.

Ah ben oui, parce que COVID ou pas, il continue de nous régaler et je n’allais pas rater le Moqueca de Xaréu annoncé sur sa page !

Nous avons donc taillé la bavette un bon moment avec d’autres personnes, venues également retirer leurs commandes, qui se sont mêlées à la conversation.

Figurez-vous que lui aussi a profité du confinement pour changer radicalement de style de vie.

Le voilà à présent montagnard, heureux habitant du massif de La Chartreuse !

Mais il continue de faire tourner le restaurant avec dates et horaires d’ouverture aménagés, tout en profitant de son nouveau cadre et de sa famille.

Et vous voulez que je vous dise, ça lui réussit complètement !

Bon, je terminerai bien ce billet en vous glissant de ne pas le laisser tomber malgré la sinistrose ambiante….

Parce que d’abord sa cuisine lui ressemble, généreuse, passionnée et chargée d’amour.

Ensuite parce que, plus égoïstement, j’aimerais continuer à aller me régaler, COVID ou pas.

Enfin parce que les ami·e·s de mes ami·e·s sont mes ami·e·s, tout simplement !

What else ?

Bien à vous,

Isabelle