« Première dame et première femme »

09/08/2016 Bonjour à toutes et à tous,

Première dame et première femme - Crédit photo izart.fr

Première dame et première femme – Crédit photo izart.fr

Première dame et première femme, plusieurs hommages féminins à la une, c’est rare !

En Afghanistan, pour la première fois, une femme, Masooma Muradi, vient d’être nommée gouverneur ou plutôt gouverneuse de la province isolée de Daikundi, au centre du pays.

Déterminée, elle assure qu’elle va occuper son poste avec conviction, dans un pays très réticent à voir une femme prendre des responsabilités, sous quelque forme que ce soit.

Et de plus ravagé par les attaques de talibans et d’Al-Quaïda, autant dire que leur place est infime dans la vie politique.

Voire totalement ignorée par les chefs religieux en place qui occupent déjà tout le paysage et entendent bien conserver leur statut.

#WhereAreTheWomen est malheureusement un slogan partagé par bien trop de femmes dans le monde, et pas que…

Une autre femme a également accédé au poste pour la première fois de gouverneur gouverneuse – argh décidément ! – de Tokyo.

Même si les responsabilités de Yuriko Koike sont énormes, avec entre autres, l’accueil des J.O. de 2020, c’est une habituée de la scène politique, prête à relever les défis.

Impossible d’évoquer les J.O. sans souligner ce qui s’est passé à Rio.

Yusra Mardini, la jeune nageuse syrienne qui a intégré l’équipe olympique des réfugiés, s’est distinguée par une performance remarquée.

Du haut de ses 18 ans, loin du pays en guerre qu’elle a fui, elle a gardé espoir en vue du jour où reprendront ses entraînements réguliers.

Peut-être s’offrira t-elle le titre dont elle rêve, mais elle l’offrira sans doute avant tout à ses co-équipiers de galère, qu’elle a sauvés d’une mort certaine avec sa soeur.

3 heures à nager, toutes deux, quelque part au milieu de la Mer Egée, à pousser un canot en panne, rempli de réfugié-e-s, jusqu’aux côtes de Lesbos.

Un exploit qui lui a valu d’obtenir le statut, ainsi qu’à sa famille, de réfugiée politique en Allemagne.

Trois femmes, trois destins exceptionnels à peu de temps d’intervalle.

« My message at these Games : Never give up. »
Yusra Mardini
No country, No Flag, No Anthem.
Swam the Aegean Sea to flee Syria.
Now swimming in the Rio Olympics.

Bien à vous,

Isabelle

Jeux Olympiques : l’incroyable histoire de Yusra Mardini