« Une traînée de poudre en Europe »

26/01/2015 Bonjour à toutes et à tous,

Sous la neige

Sous la neige

En 2008, la mort d’un adolescent tué par un policier avait déclenché des émeutes en Grèce, déjà en prise à de violentes manifestations de contestations depuis 2007.

A l’époque, j’avais eu le pressentiment que ces événements se propageraient comme un traînée de poudre en Europe.

De nouveaux foyers de révolution ont démarré, et peu après, est né le spectaculaire mouvement du Printemps arabe en 2010.

Et puis en 2011, de nombreuses manifestations d’Indignés se déroulent de partout dans les capitales européennes.

Le feu couvant cependant toujours en Europe, la Grèce vient de se révolter à nouveau, dans les urnes ce 25 janvier 2015 au travers des élections parlementaires.

La Grèce, berceau de la démocratie, renaîtrait-elle de ses cendres ?

En disant non aux mesures d’austérité imposées par les créanciers, le FMI et l’UE, en votant massivement en faveur du parti Syrizaelle choisit une autre voie.

Alexis Tsipras, officiellement nommé Premier ministre grec, s’est ainsi exprimé dans son discours de victoire « Le pays laisse derrière lui l’austérité, la catastrophe, l’autoritarisme et l’humiliation ».

De quoi donner espoir au parti espagnol Podemosdans un pays où 50% des jeunes de moins de 25 ans sont frappés par le chômage…

Bon, la bonne nouvelle c’est que l’espoir est fédérateur, plutôt que de sombrer dans l’austérité qui ne mène à rien, si ce n’est que préserver les acquis de certains.

Il est quand même vrai, qu’à l’instar des grecs, on aurait envie de répondre à tant de morosité ambiante par un grand coup de pied dans la fourmilière…

Au début ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, puis vous combattent, mais à la fin c’est vous qui gagnez.  Gandhi

Place aux jeunes personnalités politiques qui se lancent, Alexis Tsipras, 41 ans, Pablo Manuel Iglesias Turrión, 37 ans, face à des cohortes de papy-boomer qui en demandent encore…

On peut s’attendre à ce que l’Espagne, le Portugal suivent, puis l’Italie ou la France, vues les proportions de la dette publique dans ces états.

La suite des événements m’échappe, je ne suis pas spécialiste de la dette, et qu’il existe, en plus, de nombreux débats autour de ce dont elle est constituée, impossibles à relater dans cette Petite chronique.

Les choses bougent, les gens s’expriment et ne se résignent plus, le message est fort, positif.

Gardons toujours cette alternative de jours meilleurs.

Bien à vous,

Isabelle