« Entre brède mafane et fruit miracle »

Vous avez aimé :

06/10/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Entre brède mafane et fruit miracle, mon coeur balance…

Juste après le fromage, oui toujours le chèvre aux huiles de plantes, fraises et yuzu, je récidive vous avez bien deviné 😉

Mais cette fois, j’avais du persil tubéreux rôti dans mon assiette comme plat végétarien 🙂

Donc, un délicieux dîner en bonne compagnie plus tard ; ça ne gâche rien au plaisir, je réglais la note.

La conversation s’est alors engagée avec le cuisinier/serveur/propriétaire des lieux à propos des excellents plats dégustés.

Mes compagnons de tables étant aussi de fines fourchettes, nous nous sommes naturellement intéressés aux ingrédients.

Ben oui, le persil tubéreux on ne le cuisine que dans les bonnes chaumières, et encore !

Quant au Burger de Bâtard, un nom qui en dit long sur son inspiration, il a fait l’unanimité des convives 😉

Et puis et puis, le cuisinier s’est éclipsé 5 minutes en cuisine et en a ramené une baie, du poivre disait-il…

Mais quel poivre !

Le goût fin et délicat des brèdes mafanes s’est soudain développé en une multitude de petits crépitements en bouche !

Oui, ce goût, je l’avais déjà testé, mais en bouton de fleur jaune et frais, sur le marché asiatique de Toulon, il y a de cela 6 ans 😉

Incroyable comment les saveurs peuvent aussi participer aux souvenirs et aux voyages

Ensuite, le suspens s’est prolongé lorsqu’il a extrait de son tiroir caisse des petits morceaux rouges qu’il nous a distribués.

Après avoir bien mâchouillé le fruit miracle, sur son conseil, nous avons mordu dans une rondelle de citron !

Et la surprise fut de découvrir que nous n’avions plus l’acidité de l’agrume en bouche mais une douce saveur sucrée !

Même expérience avec un verre de Perrier agrémenté d’un jus de citron, la boisson est devenue une limonade bien sucrée !

Le plus incroyable, c’est que nous avons renouvelé le test, et oui, la modification du goût se prolongea plus d’une heure…

Pas étonnant qu’aux USA la FDA gela définitivement les travaux d’un entrepreneur qui voulait commercialiser cet édulcorant naturel 🙁

Cela n’était pas sans rappeler le même sort qui jadis avait frappé une autre plante, la stévia, rappelez-vous.

Et dans le monde entier, Monsanto continue de répandre son Aspartame dont la toxicité est régulièrement dénoncée.

Cherchez l’erreur…

Bien à vous,

Isabelle