« I lost my power »

23/04/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Suis plutôt marrante en temps normal.

Et en français.

Mais en anglais, I lost my power, sorry.

Déjà je me suis faite remonter les bretelles par le chef de chœur, mardi dernier à la répétition de chant.

D’abord, j’étais la seule alto du pupitre, mes deux collègues étant absentes, sympas les copines…

Ensuite nous avons chanté deux morceaux que j’avais appris pour la première fois une semaine auparavant.

L’un en bulgare, l’autre en finnois

Excusez, mais j’ai pas trop de facilité avec les langues, vous l’avez bien compris.

Et de plus, venait d’arriver une nouvelle recrue dans le pupitre des alti, le mien donc.

Mais comme elle ne comprenait rien, ne connaissait rien, j’essayais donc de la mettre à l’aise tout en déchiffrant paroles et musique ?

Mais quant à la fin de la répétition le chef de chœur m’a demandé si j’avais vraiment travaillé les chants durant la semaine, j’en ai eu un peu gros sur la patate.

Est-ce que j’allais lui raconter que j’avais passé mon samedi matin au jardin pour arroser, étendre des feuilles sèches, faute de combattant·e·s durant la semaine ?

Est-ce que j’allais lui raconter que le dimanche on avait animé un workshop à Pondy d’où nous étions rentrés à 20:30, avec mon collègue ?

Est-ce que j’allais aussi lui raconter que ça faisait trois nuits que je me réveillais entre 2:00 et 4:00 du matin, en nage, sans clim, avec juste un ventilateur bruyant comme un hélicoptère ?

Et que je peuplais ces nuits durant des heures sur le PC, pour me conformer à la législation américaine ?

Ou d’autres à trier photos et vidéos de notre performance Lemon afin de monter le film dans les meilleurs délais ?

Bon, la nuit dernière, j’ai commencé à reprendre le rythme.

Comprenez à être en harmonie avec mes propres vibrations.

Éveillée donc aux environs d’une heure du matin, je me mis à rédiger une nouvelle.

Soudain, le doute m’envahit.

Vite, vérifier la date butoire sur le flyer ramené de Nantes en Janvier.

Damned… 15 Avril !

Too late, j’avais déjà rédigé ma bafouille… pour rien.

A la nuance près qu’intuitivement j’allais vérifier l’info sur le site indiqué.

Et là, miracle, la date avait été repoussée au 30 du mois d’Avril, tout était encore jouable.

Par acquis de conscience, j’adressais un mail au chargé de communication, mais sans grand espoir de réponse, vue l’heure tardive en France aussi.

Cependant un homme charmant me répondit dans la foulée, tout en m’encourageant à participer.

Le temps de faire un screenshot du bulletin d’inscription puis de le remplir, de fournir un justificatif d’identité et ma précieuse copie anonyme, je validais mon mail.

Je m’écroulais alors de sommeil, tout en écrivant l‘alarme par sécurité.

Mon téléphone enregistra la consigne et je sus ainsi que dans trois heures zéro neuf précises ; merci la technologie, je me lèverai pour aller au jardin.

C’est tard dans la matinée, sur le chemin du retour que je découvris la petite phrase.

« Super… Merci pour votre dossier. L’ensemble des documents reçus est parfait. Au plaisir de vous retrouver à la fin du concours parmi les lauréats…« 

Bien à vous,

Isabelle