« La moutarde me monte au nez »

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24/10/2023 Bonjour à toutes et à tous,

La moutarde me monte au nez - Crédit photo izart.fr
La moutarde me monte au nez – Crédit photo izart.fr

Alors que je me penche au-dessus du pot, soudain la moutarde me monte au nez, une odeur complètement oubliée depuis des années.

Aussitôt me revient alors très précisément le parfum de l’andouillette badigeonnée de moutarde à l’ancienne, exactement comme celle-ci, qui grille au four.

Ce fumet de lit d’oignons qui cuisent dans un fond de vin blanc, ça me ferait presque saliver bien que je sois végétarienne à présent…

Alors que je partage cette idée folle avec l’amie qui me regarde transvaser les pots, je vois d’un coup ses yeux qui s’illuminent.

Oh là là qu’elle me dit, à toi aussi ça le fait ? Moi je rêve de manger une fondue !

Ah ben oui, carrément, et même des merguez, pour ma part.

A ces mots, le troisième qui partage notre table, un indien non végétarien, nous dit avoir lui découvert en France et vraiment apprécié le boudin.

My god, le boudin aux oignons du marché bio, je l’avais oublié celui-là aussi…

Mais ce qu’il a aimé le plus, lors de son dernier séjour, c’est le gigot d’agneau !

Et là on se met tous trois à saliver en évoquant un gigot piqué à l’ail, tendre, parfumé et rosé à l’os, délicatement grillé au four, accompagné de flageolets.

J’espère qu’il n’y avait pas de témoins de la scène parce que ça aurait pu laisser planer un doute quant à notre santé mentale.

En tous cas, je suis bien contente d’avoir partagé ce grand moment de la gastronomie française avec de fins gourmets.

Enfin une qui n’apprécie pas du tout non plus les pommes de terres indiennes, farineuses et insipides dont le goût n’égale en rien une bonne purée ou un gratin français.

C’est pour cela qu’après avoir testé, chou, carottes et pommes de terre en Inde, dont aucun, de plus n’est de culture locale, j’y ai définitivement renoncé.

Pour l’heure, je me contenterai de rêver à toutes ces spécialités Made in France, sans oublier le fromage, un autre absent de nos tables qui se fait cruellement désirer.

Bien à vous,

Isabelle