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« De l’une à l’autre mon coeur balance »

27/02/2019 Bonjour à toutes et à tous,

De l’une à l’autre mon coeur balance.

Enfin, entre le calme de Jaisalmer et le brouhaha de Jodhpur, c’est le changement radical.

Mais ici je retrouve tous les codes de la ville musulmane rencontrés à Kuala Lumpur.

Avec des jours et des nuits cadencés par les chants des mosquées.

Enfin, je ne saurai dire s’il s’agit de jour ou de nuit quand à 5:30 du matin ça te tire de ton sommeil.

Et que ladite berceuse t’a endormie et de même accompagnée toute la nuit…

Autre ville, autres bruits et autre rythmes.

Mais toujours les traditionnels raclements de gorge le matin au lever des indiens 😉

Difficile de s’y faire, même si c’est bon pour la santé.

Jaisalmer la jaune est séparée de Jodhpur la bleue par le même Désert du Thar, avec dunes et arbres rabougris à l’infini.

Bon c’est sûr qu’ici on est pas traité comme des maharanis, alors que sous l’aile de notre Shiva préféré…

Mais le lit est bon et la chambre propre dans cette guesthouse conseillée une anglaise, elle-même conseillée par un français 😉

Rencontrée à Jaisalmer, nous nous sommes curieusement retrouvées à Jodhpur, même date, même endroit.

Ainsi que d’autres célébrités croisées là-bas telles que le père à dread, le couple infernal des temples Jaïn et le club photo espagnol !

Enfin ici comme ailleurs, notre Bande de blandes jouit toujours d’une réputation digne d’un cabinet de curiosité.

Car lorsque le rickshaw s’arrête pour chercher sa route, tout le monde vient voir, enfin je veux dire vient nous admirer.

A peine arrivées chez l’amie qui nous concocte un excellent dîner, une autre surprise de taille nous attend.

Nous nous serions presque jetées sous les meubles à cause d’avions de chasse qui déchirent soudain le ciel 🙁

Mais tout est normal car nous sommes à Jodhpur, base de la défense militaire indienne dont l’Indian Air Force.

Et à cause des récents événements au Cachemire qui ont coûté la vie à des militaires indiens, les patrouilles aériennes ont redoublé.

Quant à la question de savoir ce que nous en France pensons du Pakistan

Rien, était sans doute la meilleure réponse à fournir pour éviter de se lancer dans un épineux débat.

Bien à vous,

Isabelle